La condensation
La condensation est la transformation de la surcharge de vapeur d'eau (hygrométrie) en gouttellettes d'eau. La condensation se forme lorsque le taux d'hygrométrie dépasse le seuil de 55%. Au-delà de ce seuil, la surcharge va naturellement se déposer sur les parois froides (pont thermique).
Les symptômes :
La condensation sur les vitres pour le simple vitrage. En cas de double vitrage, la condensation se forme sur les murs les plus froids et par confinement de l'air formant de la moisissure noire dans les angles des murs. Entourage de fenêtres ou placards, etc.
Symptômes sur la santé : odeur d'humidité, vêtements moisis, allergie, asthme bronchites à répétition, le nez et les yeux qui piquent, etc.)
Les solutions :
A- Les bacs à sel : Ils sont idéals pour une solution d'appoint. Exemple : odeur sous un évier dans une location de vacances. Un bac à sel ne peut réguler que 1 m³ d'air en surcharge d'hygrométrie.
B- Les déshumidificateurs : Ils fonctionnent en cycle fermé ce qui oblige donc d'être d'ores et déjà équipé d'une ventilation efficace et surtout adaptée au volume d'air de la maison. Cependant, cette solution peut être efficace si une seule pièce est concernée par ce phénomène, et de façon ponctuelle. Si la surcharge est permanente, un déshumidificateur d'air ne suffira pas à réguler correctement le pourcentage d'hygrométrie, de même qu'une climatisation avec fonction de déshumidification n'a jamais résolu un problème de surcharge d'hygrométrie constante. De plus, certaines régions ont un taux d'hygrométrie de l'air extérieur supérieur à la norme de 55%.
C- La ventilation : On distingue 3 types de ventilation dont 2 seulement conviennent aux problèmes de condensation.
1°- VMC SIMPLE FLUX : Installée depuis la règlementation de MARS 1982, elle est obligatoire dans les logements pour des raisons d'hygiène et de sécurité (odeur WC, salle de bain, cuisine ou encore fuite de gaz). Contrairement aux idées reçues, elle ne règle en rien un problème de condensation avec présence de moisissures. En effet, cette dernière tout comme l'aération ou la ventilation naturelle (ouvertures hautes et basses dans les murs) met l'habitation en dépression (volume d'air entrant = volume d'air sortant). En conclusion, les angles morts, placards ou arrière des meubles ne sont jamais ventilés. De plus, une VMC est généralement bruyante, elle augmente de 20 à 35% la facture énergétique.
2°- VMC DOUBLE FLUX : Il ne peut pas y avoir de problèmes de condensation dans les logements qui en sont équipés, car au-delà des économies d'énergie qu'elle procure de par son échangeur thermique, elle a surtout l'avantage de mettre l'habitat en légère surpression (air insufflé > air aspiré). En conclusion, l'air balaie toutes les surfaces. L'inconvénient est qu'il faut la prévoir à la construction de l'habitation, car elle est lourde de mise en œuvre (gaine d'aspiration et d'insufflation dans chaque pièce de la maison). Elle est désormais obligatoire en remplacement de la VMC Simple Flux dans les logements depuis janvier 2014.
2°- VPH/VCI : La ventilation positive hygrorégulée ou ventilation centralisée par insufflation procure les mêmes avantages qu'une VMC Double Flux, sans la contrainte d'une lourde installation. En effet, une seule bouche d'aspiration et une seule bouche d'insufflation dans le logement est nécessaire pour mettre l'habitat en légère surpression. L'air préalablement filtré est légèrement préchauffé avant d'être insufflé dans toute la maison.
Nous disposons d'un Brevet d'invention International de la VMC Double Flux anti-pollution automatisée sous le N° WO2014/020246A1, destinée aux logements BBC, crèches, hôpitaux ou salles blanches. Pour les logements particuliers déjà construits, PROTEC HABITAT SANTE préconise l'installation de sa VPH/VCI afin de respirer un air propre, sec et tempéré pour supprimer définitivement les problèmes de moisissures et de condensation dans les logements et contribuer à une meilleure Qualité de l'Air Intérieur (QAI).
Les remontées capillaires
Il faut comprendre par « remontées capillaires », appelées également humidité ascensionnelle, l'eau chargée
en sels minéraux. Ce salpêtre remonte dans l'épaisseur des murs porteurs en contact avec le sol.
Ce phénomène intervient lorsque la maçonnerie est dépourvue « d'arase étanche » lors de la construction.
Les symptômes
Les zones concernées se trouvent toujours au rez-de-chaussée, car une remontée capillaire ne peut dépasser la hauteur de 1 mètre.
Sur cette zone, on observe des boursoufflures (peinture écaillée, décollement d'enduits, traces de salpêtre ou encore une différence de couleur du ravalement entre le haut et le bas).
Les solutions
L'électro osmose active :
Appelée également « électrophorèse », elle consiste à insérer dans la maçonnerie soit un fil de cuivre et un autre en titane reliés à la terre, soit des buses magnétiques. Cette technique est pour la première, lourde de mise en œuvre (sciage des murs, poussières), mais reste cependant efficace dans 70% des cas de remontées capillaires.
Tant qu'à électrophorèse, nous ne disposons pas de suffisamment de recul dans le temps pour mesurer l'efficacité de cette méthode de traitement. Cependant, le boitier électrique basse tension est relié aux buses magnétiques qui sont garanties en moyenne 5 ans. Mais en cas de coupures de courant relativement longue, adieu aux peintures et aux décorations intérieur.
L'électro osmose passive :
Ce sont des boîtes « magiques » reliées à aucune prise de courant, qui sont censées inverser le champ magnétique terrestre, et donc faire circuler les fluides vers le bas. Plusieurs personnes se laissent abuser de ces méthodes qui d'ailleurs ne sont validées par aucun organisme légal ou bureau de contrôle tel que SOCOTE/CSTB/APAVE. L'intérêt est bien évidemment de faire croire à une solution sans travaux. Mais ce type de procédé ne fera qu'assécher vos économies.
Les injections de résine :
On distingue 3 méthodes d'injection dans la mise en œuvre. Mais attention, une résine efficace pour certains types de maçonnerie sera catastrophique pour d'autres. C'est pourquoi seul un échantillonnage des matériaux avec une analyse de ses propriétés peut déterminer le type de résine en adéquation avec vos murs. Cependant, il existe plusieurs résines standards vendues dans les magasins de bricolage, mais le nombre d'échecs est forcément plus grand.
La transfusion :
Cette mise en œuvre est exclusivement destinée à la maçonnerie homogène (type pierre de taille). On perce la maçonnerie en une seule fois sur toute sa longueur et toute son épaisseur (80 cm minimum). Ensuite, on insère une canne gainée d'éponge pour une diffusion lente de la résine que l'on verse dans les entonnoirs reliés à ces cannes. Traiter une maçonnerie hétérogène avec des vides d'air ou jointoyée avec un autre matériau reviendrait à enrober les pierres d'une résine hydrofuge, mais le gros de la résine serait perdu dans les sols. Certains industriels n'hésitent pas à commercialiser ce type de traitement pour le particulier qui souhaiterait traiter son problème seul. Quel aubaine quand on est revendeur de produits consommables !
L'injection basse pression :
Des trous de 14 millimètres de diamètre sont réalisés à 11 cm du sol, à 11 cm d'espacement, à 11 cm de profondeur, et ce sur la longueur des murs à traiter. Ensuite, à l'aide d'une canne d'injection et d'une pompe, on injecte la résine à une pression de 2,5 bars maximum, ce qui assure une diffusion parfaite dans tous les capillaires sans abîmer la maçonnerie. L'opération est renouvelée autant de fois que nécessaire par tranche de 11 cm de profondeur jusqu'au dernier percement et injection, s'arrêtant à 5 cm de la face opposée. Une fois toute la longueur et la profondeur remplies de résine, la polymérisation se fait dans les 24 heures et toutes remontées d'eau ou de sels hygroscopiques deviennent alors impossibles.
L'injection haute pression :
Les percements sont réalisés en 1 seule fois dans l'épaisseur des murs au 2/3 de la maçonnerie et tous les 15 cm d'espacement entre les trous. Puis, la résine est injectée à une pression de 5 à 10 bars, ce qui détériore les matériaux les plus friables justement fragilisés par l'action du salpêtre. Parfois, cette opération est réalisée avec des percements et des injections en quinconce. Mais ne vous y trompez pas, l'économie réalisée en temps de réalisation du chantier sera au détriment de la solidité de vos murs !
Les infiltrations des murs enterrés
Ce type d'infiltration est très fréquent dans les logements dépourvus d'étanchéité ou dont les produits de bituminage ne sont plus efficaces.
Les symptômes:
Lors de fortes précipitations ou par venue d'eau directe (ruissellement dans les sols), les premiers symptômes sont une coloration des murs enterrés plus sombres. Puis à terme, l'eau s'infiltre au niveau des joints entre les matériaux de construction et des venus d'eau à l'arête entre le sol et les murs. Il s'agit là d'infiltration par pression hydrostatique fuyante. Pour les infiltrations latérales par contact (infiltration lente) les symptômes sont identiques aux remontées capillaires (enduits soufflés, décollés, présence de salpêtre sur les murs.
Les solutions :
Lorsqu'il est impossible voir très difficile de réaliser un drainage des murs, (roche, voirie, mitoyenneté, agencement extérieur...) La seule solution envisageable est une étanchéité intérieure de type cuvelage.
Le cuvelage :
Le terme cuvelage est un mot général du bâtiment, mais les produits et mise en œuvre sont souvent différents, selon l'objectif voulu.
Le cuvelage bâtiment :
Après avoir décapé la maçonnerie des enduits plâtres, enduits friables ou décollés, on applique un ciment hydrofuge en épaisseur de 0,5 ou 2 cm afin de stopper les venus d'eau. On réalise également un solin entre le mur et le sol au niveau de l'arête, ce solin est légèrement arrondi d'où le terme de cuvelage. Un tel cuvelage ne peut tenir durablement sans un traitement préalable contre les sels hygroscopiques qui pourront traverser cette membrane en ciment hydrofuge car celle-ci n'est pas étanche à la vapeur d'eau. De plus, le manque d'élasticité risque sous la pression de l'eau ainsi retenue dans les murs, de fissurer, et donc de laisser de nouveau l'eau s'infiltrer.
Le cuvelage à base de polyuréthane :
La pratique reste la même qu'un cuvelage bâtiment, la différence et que l'on y ajoute de la résine de type polyuréthane afin d'obtenir une élasticité capable de supporter une pression ou une contre pression sans fissures.
Ce type de cuvelage est parfait pour l'étanchéité de piscine ou bassin. Cependant, il ne convient pas aux murs enterrés, car comme le ciment hydrofuge, la résine polyuréthane est microporeuse donc, non hermétique à l'air. Par conséquent, en cas de présence de sels hygroscopiques (le salpêtre) ces dernières réapparaîtront pour détériorer vos enduits ou peinture de surface.
Le cuvelage à base époxydique :
1. Décapage des enduits non minéraux (plâtre) ou peinture
2. Traitement des sels avec un convertisseur/neutraliseur
3. Réalisation d'une membrane ciment hydrofuge époxydique
4. Couche de fermeture en époxy résine bi-composante
Ce type de cuvelage convient aux murs subissant une forte pression, et ce jusqu'à des cas de remontées de la nappe phréatique ou contre pression de l'eau. Mais, surtout l'avantage d'être également étanche à l'air.
Par conséquent, les sels hygroscopiques ne peuvent se reformer en salpêtre, est un tel cuvelage rend vos murs imputrescibles pour toujours.
Pour une sérénité et une tenue dans le temps parfaite et définitive. Le plus souvent, il est nécessaire d'entourer ce cuvelage par une injection de résine à basse pression, afin de ne pas déplacer le problème sur d'autres parties de la maison.
Les infiltrations pluviales ou l'entretien des façades extérieures
Pour stopper définitivement les infiltrations pluviales, dues à la porosité excessive de vos murs/toitures ou terrasse, ou encore afin de protéger vos murs/toitures ou terrasse de l'encrassement saisonnier, vous obligeant à nettoyer vos extérieurs régulièrement, voire changer vos tuiles devenues poreuses.
La solution est de réaliser une hydrofugation après un nettoyage de vos surfaces approfondi.
1ère étape :
Nous utilisons un détergent unique, capable de supprimer les traces de mousse, de pollution, de rouille, de champignons, etc. Et ce avec un simple rinçage au jet d'eau, sans pression, afin de ne pas « laver » vos enduits minéraux. Enfin, ce produit réalimente les pigments d'origines de vos enduits.
2ème étape :
Une fois vos surfaces parfaitement propres, nous utilisons une résine d'imprégnation qui convient à tous types de supports et tous pH de la maçonnerie. Ainsi, vos éléments extérieurs resteront propres et parfaitement étanches à l'eau pendant plus de 10 ans.
RESINE MICRO POREUSE – NE CONVIENT PAS AUX SURFACES PEINTES